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CIRDOC - Institut occitan de cultura
Les Maiadas en Lot-et-Garonne, qui ont choisi pour thème cette année "Femnas d'òc", se clôturent sur une grande journée de rassemblement le 28 mai. Le CIRDOC - Institut occitan de cultura s'associe aux festivités en proposant aux jeunes occitanophones des rencontres et lectures avec l'autrice Pauline Kamakine.

Les Maiadas

En lien avec le parcours de la convention éducative du conseil départemental du Lot-et-Garonne, les Maiadas, coordonnées par les enseignantes relais occitan, réunissent les élèves bilingues du département et les classes d'occitan du collège.

Ils participent à des échanges interclasses, des activités en ateliers de langue/radio, d'arts plastiques, de danse traditionnelle, d'EPS, préparées avec les enseignants des classes bilingues et les associations occitanes locales. Ils visitent l'exposition commune et visionnent de petits films en occitan auxquels ils ont contribué. Ils pique-niquent ensemble sur place à midi. Le nombre d'enfants participant est variable en fonction du niveau des activités proposées et de la capacité d'accueil. L'organisation est conçue avec les collègues de primaire en classes bilingues occitan, en concertation avec l'équipe du collège ou de la municipalité. Le projet est bâti avec les professeurs d'occitan et d'autres disciplines intéressés par le thème.

"Les Maiadas, c’est une vague occitane qui déferle dans un lieu public, le jour des rencontres, et qui rend visible la vivacité de la langue et de la culture occitanes.
Ce projet valorise les élèves occitanophones dans leur pratique, en tra-vaillant sur le thème à l’école toute l’année, et, en partageant avec les autres classes lors de la journée de rencontre et de restitution.
Cet événement permet aussi au public non initié, qui en croisera les acteurs de tous âges, de s’ouvrir au monde occitan."

Contact/Informations : Enseignantes relais occitan en Lot-et-Garonne
Cécile Camgrand / Nancy Capelle
https://www.ac-bordeaux.fr/presentation-des-services-departementaux-de-l-education-nationale-du-lot-et-garonne-122170
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    Il existe ce territoire entre mer et montagnes que certains appellent Riviera, d’autres Côte d’Azur voire même Comté de Nice. Si l’on parle de Pays Niçois, c’est que les contours, les frontières de ce territoire n’ont pas cessé d’évoluer pendant les siècles.
Territoire de paysans, d’artisans, d’éleveurs, de bâtisseurs, le Pays Niçois révèle mille et un visages ainsi qu’une culture formidable. Parmi ces richesses culturelles, le patrimoine musical tient une place non négligeable : de la Haute Tinée avec ses vielles à roue, en passant par le chant polyphonique ou encore l’art campanaire répandu dans toutes les villes et villages …

  Il existe néanmoins un dénominateur commun avec un couple d’instruments symboles de toute cette aire géographique : le fifre et le tambour.
Sans doute, tailler un roseau pour produire des sons et réaliser des airs de musique est une pratique existante depuis des millénaires dans notre région. Néanmoins, nous avons la chance d’avoir la connaissance d’une présence développée et attestée de la pratique du fifre et tambour depuis au moins 5 siècles en Pays Niçois !

  Si les peintres du 19e siècle ne nous ont pas laissé de traces de la pratique de ces instruments, l’apparition de la photographie nous a permis de voir que cette pratique pouvait représenter en général 2 à 3 musiciens par village, surtout dans la Roya, les Paillons, la Vésubie et le Valdeblore. La seconde moitié du 20e siècle a vu l’apparition de nombreux groupes représentant un terroir, une vallée, un village, d’une durée de vie fluctuante mais résolument tournés vers l’animation des fêtes et évènements traditionnels.

  Dans le courant de l’année 2021, en commençant à envisager une sortie de la crise due à la pandémie de COVID, l’idée était lancée de rassembler les musiciens de fifres et tambours au sein d’un grand ensemble pour porter cette culture et cette tradition dans des évènements d’envergure.
Contacts développés, cycle de répétitions mis en place, un gros collectif rassemblant une cinquantaine de fifres et tambours était né.
La première sortie de cet ensemble atypique s’est ainsi déroulée le 11 février 2022 pour l’ouverture du Carnaval Officiel de la Ville de Nice. Grand succès et des musiciens très enthousiastes par ce projet. La décision était ainsi prise de poursuivre l’aventure de manière occasionnelle.
Les Fifres et Tambours du Pays Niçois étaient ainsi nés rassemblant une centaine de musiciens de la Roya à l’Esteron en passant par toutes les autres vallées : Paillons, Vésubie, Valdeblore, Tinée, Var, Roudoule, Cians.

  Aujourd’hui, de nombreux groupes existent tels les Tchapacant'd'Breï, les Panissiers de Luceram, les Sauta Riba de la Vésubie, les Falabracs du Valdeblore, les Loups de Clans, Li Fa pas caut de la Haute Tinée, les Fifres et tambours de Castellet Les Sausses ou encore les Fifres et Tambours de la Roquette Sur Var... Ils animent les nombreuses fêtes du Pays Niçois.
Tous savent néanmoins se retrouver pour de grosses occasions au sein des Fifres et Tambours du Pays Niçois plusieurs fois tous les ans.

Les Fifres et Tambours du Pays Niçois sont ainsi tournés vers des évènements type Fête du Fifre, Fête de la Musique, Sainte Cécile etc… et souhaitent particulièrement œuvrer pour les coutumes et traditions du Pays Niçois, notamment son patrimoine musical, en donnant leurs lettres de noblesse à ces instruments.

Contacts

LI SONHAIRES (Association loi 1901)

Adresse : Chapelle du Saint Sépulcre
7 Place Garibaldi
06300 NICE
Courriel : lisonhaires@gmail.com
Téléphone : 06-86-62-06-45 

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CIRDOC - Institut occitan de cultura

L'été approchant, le CIRDOC - Institut occitan de cultura enfile son habit de saison pour entamer une grande tournée d’événements et de festivals occitans. Bien sûr Total Festum qui, depuis 2006, revigore la culture des pays d’oc et catalans mais également de nombreuses initiatives où s’exprime la créativité d’associations et d’artistes partout sur le territoire. C’est l’occasion pour l’établissement de proposer son soutien, dans le cadre d’une politique de coopération qui ne cesse de se développer, avec l’appui des collectivités et des partenaires institutionnels. Mais dans les faits de quoi s’agit-il et comment cela se passe-t-il ? Le CIRDOC - Institut occitan de cultura coopére selon trois modalités complémentaires. D’abord par la mise à disposition de ressources documentaires (livres, expositions, supports de médiations variés …) et d’une formation élémentaire pour le bon usage de ces outils. Ensuite avec une formule renforcée d’une présence sur le terrain et d’une proposition spécifique (animations, créations, consultation …) assurée en relation avec les organisateurs. Enfin, en fonction du contexte, du besoin exprimé et de l’intérêt pour le rayonnement de la culture, le CIRDOC - Institut occitan de cultura intervient comme coproducteur en contribuant à la programmation. C’est ainsi que vous nous croiserons certainement dans les semaines qui viennent, du Total littéraire à l’Université Occitane d’Eté, de Prom’Aude aux Rencontres de Salinelles, de la Passejada Calandreta à la Maïada (47).

Découvrir la Letra en Òbra 20 - Mai 2024 / Juillet 2024: ICI
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Vayrette, Fabienne
Quinze nouvelles pour parler du monde. Celui d’aujourd’hui, bien sûr, qui est ce qu’il est, mais aussi celui d’un futur proche et pas forcément moins inquiétant. Les personnages de Fabienne Vayrette, des femmes pour la plupart, ne s’en laissent pourtant pas conter. Employée de musée rêveuse et déterminée, serveur au chômage prêt à tout pour échapper à son quotidien, jeune diplômée japonaise à la pointe des réseaux sociaux…, elles et ils vous surprendront. Avec détermination et courage, ils ne baissent jamais les bras, quitte à s’arranger avec la réalité. Car ce qu’ils veulent, c’est vivre !
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Sophie Kastelnik
Une Hirondelle Cie défend un théâtre du « vivant », par un souffle, une vibration, une énergie qui se partagent de l’artiste au spectateur. Ici, nous développons un théâtre de proximité, à l’instar du théâtre populaire de Vilar que Pierre Debauche défendait de son vivant. Un théâtre sincère, qui nous détache du quotidien, pour nous divertir et nous poser question, sans donner de réponse, mais en laissant chacun libre de se s’interroger. Le théâtre est un face à face d’humain à humain ; nous proposons de la matière à rêver et invitons le spectateur à plonger dans sa propre histoire, à développer son imaginaire, ses émotions les plus discrètes, son champ des possibles. Le raz de marée des écrans noirs et du virtuel a tendance à nous éloigner du sensible. C’est pourquoi, à travers le théâtre, nous nous efforçons à continuer de proposer du direct, de l’interaction véritable, du partage et de l’échange, moteurs indispensables pour s’explorer et s’enrichir mutuellement encore et toujours.
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Domenge, Jean-Luc
Volume 14 de la collection "Contes et Chansons populaires de la Provence" dirigée par Patrick Meyer.

«Béotien» est le mot qui est en général utilisé pour décrire une personne qui manque de culture, ou d'érudition. Le terme vient de la Béotie, une région de la Grèce antique, dont les habitants étaient considérés comme rustres par les autres Grecs qui se moquaient d'eux. On retrouve ces pratiques facétieuses (les béotiana) dans toute l'Europe et au-delà. En Provence, les conteurs de villages perpétuaient la tradition qui consiste à se moquer des habitants du village d'à côté. Ainsi dans les Bouches du Rhône, on se moquait des habitants de Martigues, de ceux de Faucon dans le Vaucluse, de ceux de Rabou dans les Hautes Alpes, de ceux de Peiresc dans les Basses Alpes, de ceux de Roure dans les Alpes Maritimes, de ceux de Callas et de Six-Fours dans le Var. « La vache montée dans le clocher », « La courge prise pour un oeuf d'âne », « La mer qui monte jusqu'au village de montagne », Les trois pets de l'âne », « Le cochon élu maire », etc... Ces contes à se moquer d'une population réputée naïve sont à la fois localisés et universels, et ils prennent en Provence et en dialecte provençal une dimension spécifique. Ils vous feront parcourir toute la Provence en contes à rire et en histoires de moqueries. Et vous pourrez vérifier tout au long de ce livre à quel point le rire est encore aujourd'hui nécessaire et libérateur. Pour vous révéler cet aspect méconnu de la Provence Jean-Luc Domenge a recueilli et recoupé au cours des années de nombreux témoignages, du Rhône aux Alpes Italiennes, en passant par la Provence maritime, la Haute Provence et le Pays Niçois.
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Tastaire, Aimat
Pichons, vos vau contar… est un recueil de contes pour enfants. À travers six petites histoires fantastiques, retrouvez l’ambiance et la magie des contes d’autrefois remis au goût du jour par l’imagination de l’auteur. De grandes amitiés, des animaux bienveillants, des créatures fantastiques, socriers et fantômes feront rêver et frissonner petits et grands. Mais toujours, les enfants sont à l’honneur, héros de chacune des petites aventures qui vous sont présentées ici.
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Lavit, Joan Loís
Fuyant les horreurs de la peste, en quête d’aventures, deux jeunes pyrénéens s’embarquent sur un bateau vers les bancs de pêche du Canada. Ils y découvriront des peuples et des sociétés bien différents de leur pays. Un brigalh de pèira blua (Un fragment de pierre bleue) : un joli roman d’aventures de Joan Loís Lavit.

Avec un lexique occitan-français.
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Actes du 13e Congrès international de l'Association Internationale d'Études Occitanes (AIEO) qui devait se tenir à Cuneo du 6 au 11 juillet 2020, mais qui, en raison de la pandémie de COVID 19, s'est tenu en ligne en juillet 2021, publié per Andrea Giraudo, Walter Meliga, Giuseppe Noto, Aline Pons et Matteo Rivoira.

Le thème est « Occitània : centres et périphéries », et se concentre sur la relation entre le centre et la périphérie des domaines linguistiques et culturels (c’est-à-dire entre les centres et les périphéries), et donc entre la minorité et la majorité, entre l’identité locale et la dimension nationale ou européenne, et finalement entre le concept de « barrière-frontière » et celui de « pont-frontière », c’est-à-dire entre la séparation et le contact. Cette dialectique complexe et multiforme, porteuse en elle-même d’innovation et de croissance, se prêtait à être étudiée à la fois dans une dimension pour ainsi dire « interne » à la langue et à la culture occitane et dans la relation entre la langue et la culture occitane et les civilisations avec lesquelles elles ont été en contact depuis le Moyen Âge et avec le reste de l’Europe.
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Vernet, Florian
Tota ma vida, coma persona e coma escrivan (50 ans d’escriptura entre recuèlhs de novèlas e romans!) se serà debanada entre dos monds al còp vesins e diferents : opausats a vegadas, conflictuals, superpausats d’autras, mesclats, risolièrs o tragics, frairals e complicis o ferotjament antagonistas.

Aqueles escrits son lo rebat de tota una existéncia, deformat, caricatural o barròc mas a la vertat rebat de la realitat tala coma n’ai la percepcion mai correnta, çò qu’explica la màger part, caotica, de las tematicas que son estadas e que demòran las miás. D’autres diràn : las obsessions. Lo rebat cèrtas, mas subretot la traça mai prigonda e significativa de la percepcion qu’ai de la realitat ont vivi, e qu’a donat son nom a aqueste darrièr recuèlh : anamorfòsis.

Avèm totes dins los uèlhs de la memòria aqueles quadres fabuloses ont Salvador Dalí jòga amb las illusions d’optica, per ieu es parièr, levat que non es un jòc, es lo biais qu’ai de percèbre una realitat dobla, forçat que soi de la far passar dins un mejan d’expression qu’es unic.
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