AU CŒUR
AVEC LOUS CASTELOUS DE SÉNERGUES
Chorégraphie de DALILA BELAZA
19/07 à 19H30. Entrée libre.
Dans le cadre de « l’archive de Rouergue » initiée pour Premières Lumières, installation in situ conduite à l’été 2019 au Musée Denys-Puech à Rodez à l’occasion du Siècle Soulages par les artistes-chercheurs Antonin Pons Braley et Lucile Viaud, la chorégraphe et danseuse Dalila Belaza compose une écriture contemporaine dédiée au groupe folklorique Lous Castelous de Sénergues.
Hérité de leurs cultures et pratiques respectives, ce deuxième volet de la trilogie « Au Cœur » présenté en marge de l’Estivada le 19 juillet à 19:30, invite le public à un regard singulier sur les danses traditionnelles Rouerguates — où celles-ci se dilatent, se redéploie, à la fois minimales et puissantes. Une expérience unique, fruit de mois de recherche et dialogue en Aveyron, à laquelle le public se mêle en déambulant entre les danseurs, sous la Grande Verrière du Musée.
« En rencontrant Les Castelous, j’ai découvert un univers éclatant, vivant et coloré, qui remplit l’espace entre ciel et terre. Leur danse et leur musique s’écoulent sans répit. Elles célèbrent la vie et ses dons, telle une incantation. Mon travail a consisté à créer des espaces-temps, des interstices où tout pouvait durer infiniment. Je ne saurais dire ce qui pousse un individu à en rencontrer d’autres, sans doute l’espérance d’une quête renouvelée de liberté. »
Au sortir de la représentation, le public suivra Lous Castelous de Sénergues en procession, au fil des rues de la ville, du Musée Denys-Puech au parvis du Musée Soulages
PREMIÈRES LUMIÈRES
ANTONIN PONS BRALEY LUCILE VIAUD
Autour de recherches-créations in situ, Antonin Pons Braley & Lucile Viaud conduisent une « Archive du paysage par la matière », œuvrant à des installations éphémères et évolutives, pivots d’un large corpus esthétique et scientifique. En 2019, le duo formule un Verre de Rouergue inédit à partir de coproduits locaux endémiques aux paysages d’Aveyron. À l’occasion du Siècle Soulages, ils substituent trois mois durant les vitres de puits de lumière surplombant la grande galerie du Musée Denys-Puech — “un ciel des sols des Causses” visible jusqu’au 20 septembre.
LIENS UTILES